Filmatters

Les cinéastes utilisent le cadrage pour créer des effets de proximité ou de distance avec les personnages. Les plans larges, comme dans Lawrence d'Arabie (David Lean, 1962), permettent de situer l’action dans un espace vaste, tandis que les plans rapprochés, comme dans Persona (Ingmar Bergman, 1966), mettent en général en avant les expressions des acteurs.

Ce filtre permet de sélectionner des films selon leur année de sortie et d'explorer l'évolution des techniques cinématographiques, des genres et des styles au fil du temps.

Le filtre par luminosité explore la gestion de la lumière dans les scènes, essentielle à l'atmosphère et à la direction artistique. Des films comme “Blade Runner“ (1982) utilisent la luminosité pour créer des effets de contraste et de mystère, jouant sur les ombres et les lumières pour enrichir la narration. Ce filtre aide à comprendre comment les cinéastes utilisent la lumière pour guider l'émotion et focaliser l'attention sur des éléments clés de la scène.

La couleur au cinéma est apparue dès les premières années du XXe siècle, avec les premiers films colorés manuellement ou teintés à l’aide de procédés tels que le coloriage au pochoir, le tintage et le virage. Cependant, c’est l’introduction du Technicolor, notamment avec son procédé en deux couleurs dès les années 1920 et le premier long métrage entièrement en Technicolor, “Le Monde enchanté” (“The Toll of the Sea”) en 1922, qui marque une première avancée significative. La couleur telle que nous la connaissons aujourd’hui, avec une gamme complète et réaliste, est devenue une pratique standard dans les années 1930 avec le développement du Technicolor trois bandes, utilisé pour la première fois dans des courts métrages puis dans “Becky Sharp” en 1935, le premier long métrage à utiliser cette technique.

Ce filtre explore l’utilisation des couleurs pour influencer l’atmosphère et les émotions d’une scène. “Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain” (2001) utilise des teintes chaudes pour créer une ambiance accueillante et magique, reflétant la vision idyllique et romantique de Paris. À l’opposé, des films aux teintes froides comme “Inception” (2010) peuvent susciter une sensation de distance ou de mystère. Ce filtre met en lumière l’effet des températures des couleurs sur la narration visuelle et l’immersion du spectateur.

Ce filtre permet de trier les scènes par leur ratio d’image, offrant une plongée dans l'évolution esthétique du cinéma. Du format académique 1.33:1, emblématique des premiers films, au Cinémascope 2.35:1, privilégié pour les panoramas épiques. “Lawrence d’Arabie“ (1962) illustre magistralement l'usage du format large, accentuant l'immensité du désert. Ce filtre révèle comment le ratio influence la narration, la composition et l'immersion du spectateur dans l'œuvre.